Ne prends pas cet air bête. Je n’ai pas de pète au casque, tout va bien. Je sais bien qu’un gâteau à l’avocat c’est pas commun. Mais c’est bien de joie dont j’te parle.

La première bouchée te laissera surement sceptique. La deuxième te détendra un peu, et la troisième te fera arrêter d’avoir des préjugés.

La première fois que j’y ai gouté c’était au Duke of Cambridge. Un grosse part de gâteau – brut, sans sauce, sans crème, sans artifice – à l’avocat (histoire de te faire sentir le potentiel de l’avocat hors de la classique vinaigrette ou guacamole dans lesquels tu l’as jusqu’ici emprisonné).

De moelleux, c’est de ça dont il est question. De se calmer sur le beurre. De mettre de la couleur dans cette grisaille. De sentir de la douceur. Du total réconfort.

Il y a un gâteau aux graines de pavot que j’aime beaucoup manger. Je le trouve beau, Et je trouve le côté craquage-de-graine-sous-la-dent tellement fun. Mais punaise, qu’est ce qu’il me fait violence avec ces 250g de beurre!! Sans parler de la crème. Autant dire que je ne le préparais que très rarement.
Mais aujourd’hui je le refais avec 5 fois moins de beurre, et en remplaçant le mal par du bon gras: celui de l’avocat.

Comme j’ai voulu pousser l’avocat addiction jusqu’au bout, j’ai réalisé un glaçage à l’avocat. Je voulais sentir son goût, et pas seulement m’en servir par substitution. Le glaçage est donc complètement optionnel (en clair, valable seulement pour les monomaniaques comme moi).

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